Les affrontements entre les rebelles du groupe armé M23 et l’armée congolaise, soutenus par des résistants des groupes d’autodéfense appelés Wazalendo se poursuivent depuis quelques jours dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu en RDC.
Et ceux-ci causent la mort de nombreux civils dans plusieurs villages dans cette région, et s’approchent dangereusement de du chef-lieu du Nord-Kivu, la ville de Goma.
Ce vendredi 2 février 2024, au moins deux personnes ont été blessées et une maison d’habitation détruite après qu’une bombe a fini sa course près de l’école Primaire Nengapeta au quartier Mugunga.
Un bilan dressé par le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, le Colonel Ndjike Kaiko, qui accuse les rebelles d’être auteurs de ce nouveau bombardement sur les civils après ceux enregistrés dans la cité de Sake et Mweso il y a quelques jours.
Il explique que cela intervient suite à la pression exercée par l’armée sur les rebelles qui sont contenus à Karuba et repoussés dans d’autres villages en territoire de Masisi.
« Les FARDC continuent à faire reculer l’ennemi », a affirmé cet officier de l’armée congolaise qui appelle par ailleurs la population au calme, et assure que les FARDC s’emploient pour faire échec aux rebelles.
Pendant ce temps, les rebelles du M23 réfutent ces accusations de l’armée congolaise et affirment que « les tirs sur le quartier Mugunga ne provenaient pas de ses positions mais de celles des FARDC.
Il faut dire que cette nouvelle escalade préoccupe plus d’une personne dans cette partie du pays où nombreux attendent la déclaration ouverte de guerre contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23, comme l’avait promis Félix Tshisekedi durant sa campagne électorale.
Il avait assuré qu’à la moindre escarmouche des rebelles contre la population civile, il agira vigoureusement.
Reste à savoir si le président de la République va réunir le parlement pour ce faire…
Lire aussi Goma: Entre mensonges et réalités, le cri d’un peuple.
Commentaires